Pour chaque décès dû à une surdose d'opioïdes, il y a 2 hospitalisations et 4 visites aux urgences.1
Une intervention précoce est le meilleur moyen d'éviter que la dépression respiratoire ne devienne fatale. Si vous prenez des opioïdes sur ordonnance ou si vous vous occupez d'une personne qui en prend, suivez ces étapes pour aider à réduire le risque d'effets secondaires négatifs.
Renseignez-vous auprès de votre médecin sur les solutions de surveillance
Il est important de parler à votre médecin de votre état de santé actuel, de vos objectifs de traitement et des appareils de surveillance disponibles que vous pouvez utiliser lorsque vous prenez des opioïdes. Parlez-en à votre médecin.
Utilisez les opioïdes de manière responsable
Une urgence liée aux opioïdes peut survenir à tout moment. Mais vous êtes plus susceptible de ressentir des effets secondaires négatifs si vous prenez une dose plus élevée ou si vous mélangez avec d'autres substances sédatives. Prenez des opioïdes conformément à la prescription uniquement et n'augmentez pas votre dose ou ne les mélangez pas avec de l'alcool, des sédatifs ou des substances illicites.
Parlez-en à votre famille et à vos amis
La dépression respiratoire due aux opioïdes est plus courante lorsque vous êtes seul ou endormi. Si vous prenez des opioïdes, contactez un ami ou un proche. Apprenez-lui à repérer la dépression respiratoire due aux opioïdes et mettez sur pied un plan de sécurité.
Aidez à renverser les effets d'un surdosage
Connaître les signes et les symptômes d'une urgence liée aux opioïdes peut sauver une vie.
Les signes et symptômes d'une réaction négative aux opioïdes comprennent :
Respiration superficielle, lente ou interrompue
Somnolence inhabituelle
Rythme cardiaque lent ou hypotension artérielle
Sons d'étouffement ou de gargouillement
Ongles et lèvres bleus
Peau froide et moite
Un corps inconscient ou mou
Confusion ou inconscience
Vous ne savez pas si quelqu'un présente une urgence liée aux opioïdes ? Appelez le 15 (en France) ou demandez des soins médicaux d'urgence.
Les solutions de surveillance peuvent apporter un soulagement
Il est impossible d'empêcher les effets secondaires des opioïdes. C'est l'une des raisons pour lesquelles les hôpitaux surveillent si étroitement vos signes vitaux. Mais que se passe-t-il lorsque vous rentrez chez vous ? Renseignez-vous auprès de votre médecin sur les appareils de surveillance, similaires à ceux utilisés à l'hôpital, que vous pouvez utiliser à domicile pour vous avertir si votre respiration ralentit ou s'interrompt.2-5
Références:
Deaths-N.C. State Center for Health Statistics, Vital Statistics, 2017/Hospitalizations-North Carolina Healthcare Association, 2017/ED-NC DETECT, 2017/Misuse-NSDUH, 2015-2016 applied 2017 population data/Prescription-CSRS, 2017 Analysis by Injury Epidemiology and Surveillance Unit
Metzner J, Posner KL, Domino KB. The risk and safety of anesthesia at remote locations: the US closed claims analysis. Curr Opin Anaesthesiol. 2009 Aug;22(4):502-8. doi: 10.1097/ACO.0b013e32832dba50. PMID: 19506473.
McGrath S et al. Surveillance Monitoring Management for General Care Units: Strategy, Design, and Implementation. The Joint Commission Journal on Quality and Patient Safety. 2016 Jul;42(7):293-302.
Gupta K, Nagappa M, Prasad A, et al. Risk factors for opioid-induced respiratory depression in surgical patients: a systematic review and meta-analyses. BMJ Open 2018;8:e024086. doi:10.1136/ bmjopen-2018-024086
Bolden N, Posner KL, Domino KB, et al. Postoperative Critical Events Associated With Obstructive Sleep Apnea: Results From the Society of Anesthesia and Sleep Medicine Obstructive Sleep Apnea Registry. Anesth Analg. 2020;131(4):1032-1041
PLCO-005429/PLM-13495A-1021 EN PLM-13147A